Portrait d’éco-conseillers : Sylvain Ouellet

portrait d’éco-conseillers 1 : Sylvain Ouellet

Sylvain aime se définir comme un généraliste. Depuis 10 ans en politique municipale, il a trouvé sa place grâce aux nombreux apprentissages et défis qu’il doit surmonter quotidiennement. 
Petit retour sur son parcours : 

Suite à son Cégep, il a décidé d’entrer à Polytechnique pour devenir ingénieur, mais se rendant compte que ce n’était pas vraiment pour lui, il s’est tourné vers un baccalauréat en administration des affaires aux HEC à Montréal. C’est à cette période qu’il a vu un article de Claude Villeneuve sur la formation en éco-conseil à l’UQAC. Cependant, ce n’était pas le bon moment pour lui alors qu’il était en maîtrise en transport à Polytechnique. C’est donc en 2006, qu’il a décidé de partir à Chicoutimi pour suivre la formation. 

Pourquoi la formation à l’UQAC : 

Il se retrouve dans le côté généraliste de cette formation, pour lui se spécialiser n’est pas une nécessité. Au contraire, il veut pouvoir faire des ponts entre les disciplines. Il se sent à la bonne place ! Il enchaîne la formation avec un stage chez Bell Canada, et y retrouve même un autre éco-conseiller. Il y travaille pendant 2 ans par la suite.

En parallèle, il s’intéresse à la politique municipale et il applique pour un poste en transport, environnement et urbanisme disponible à ce moment-là. Projet Montréal gagne les élections de 2009 et 14 élus sont nommés. De son côté, il est recherchiste et analyste pour étoffer les sujets des attachés de presse par exemple et travaille les 2 premières années comme bénévole sur le comité de direction pour notamment préparer le programme électoral de 2009 mais aussi pour proposer des actions en faveur de l’environnement. Lors de la deuxième élection du parti, il s’engage dans l’opposition et sera notamment critique sur différents sujets comme l’eau. En quelque sorte, il poursuit ses fonctions de recherchiste mais il est maintenant en mesure d’exposer ses propres points de vue ! Pour la dernière élection en date, en 2017, il devient conseiller municipal et il siège au comité exécutif. Il est responsable d’un arrondissement et travaille sur des dossiers tels que les services d’infrastructures, les routes, la gestion de l’eau, etc.

Sylvain se sent totalement à l’aise dans son rôle de conseiller au sein de l’administration publique car il se donne comme mission de trouver un consensus entre les départements, de mieux communiquer et de participer à la vie démocratique. En arrivant au parti et dans le poste de conseiller, il avait des projets pour son arrondissement (2000 électeurs) : et en ce moment il en réalise certains ! Il trouve cela très motivant.

Malgré tout, il se confronte à des défis de taille !

C’est toutefois difficile de travailler avec un décalage temporel dans les projets, il se passe du temps avant qu’un élu puisse engager ses propres projets et les voir se réaliser. Cela peut paraître très long pour le citoyen. Selon lui, les médias sociaux ont aussi beaucoup changé la donne car c’est une communication rapide qui ne permet pas d’expliquer des problèmes complexes. Il devient donc difficile d’entreprendre et d’exposer des projets porteurs à long terme. Et la situation actuelle n’arrange pas les choses.

Il reste cependant très positif, pour lui il faut des éco-conseillers dans toutes les organisations possibles : fonction publique, organisation militante, auto-entrepreneur, justice sociale, et autre car une panoplie d’emplois est possible ! Mais il faut respecter sa personnalité, son « back-ground » et garder la foi !

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